NOTES
L'expression laisse entendre que ce chat est connu de tout un chacun. Il l'est en effet, ou devrait l'être, par Les Misérables (I, 3, 5): « Le chat [...] avait l'estime des républiques antiques; il incarnait à leurs yeux la liberté, et, comme pour servir de pendant à la Minerve aptère du Pirée, il y avait sur la place publique de Corinthe le colosse de bronze d'un chat. » Mais nous n'avons pas trouvé la source, si elle existe, de ce chat. Tous les auteurs indiquent la richesse de Corinthe jusqu'à la prise de la ville par les Romains et à l'incendie qui la détruisit entièrement (146 avant J.-C.) et admirent le nombre de statues de toutes sortes qui l'ornaient, mais aucun de ceux qu'on a consultés ne mentionne celle d'un chat. Larousse le fait, à l'article CHAT, mais sans référence, dans des termes très proches de ceux de Hugo: « On sait que la ville de Corinthe possédait une statue colossale de bronze représentant un chat accroupi. »